jeudi 8 novembre 2012

Présentation des facteurs de vulnérabilité des populations touchées


L’inondation du Pakistan a touché une grande partie du Pakistan. Elle a traversé le Nord au Sud, environ sur 2 000 kilomètres. Elle a tué environ 1760 personnes, puis nuit à 21 millions de Pakistanais, en plus de priver 10 millions de personnes de leurs logements.

Pour la gestion de la crise par les autorités, cela s’est passé plutôt mal. Le gouvernement Pakistanais a été pointé du doigt, pour ce mal gestion de la situation. Il a prédit une petite crise, tandis que ce fut un total déluge. La population accuse leur président de ne pas les avoir aidés à temps. Les autorités n’étaient pas du tout préparées à la grandeur de cette ampleur. Ils ont sous-estimé les dégâts d’une telle catastrophe, ce qui a considérablement augmenté les ravages. Les dommages faits ont été estimés à 43 milliards de dollars. La catastrophe aurait pu être largement abrégée. L’inondation a visé majoritairement 2 des 4 provinces du Pakistan. La densité de places touchées est très élevée. Ce fut un cauchemar d’essayer de prévenir tous les habitants concernés. Puisque les moyens de communication étaient très négligeables. Malgré tout, le gouvernement a fait évacuer le reste de la population, mais il était déjà un peu tard. La densité de la population reste un facteur très important de vulnérabilité.


De plus, l’occupation des territoires pakistanais est beaucoup en lien avec l’agriculture des terres. Les vagues d’inondations ont endommagé 15 % de la surface en culture, soit environ 3,6 millions d’hectares. 20 % de la récolte de cotons ont été aussi affectés. Les dommages ont été présumés à environ 3 milliards de dollars. De ce fait, plusieurs écosystèmes ont été malheureusement touchés, mettant une partie du Pakistan en famine pour le mois d’hiver qui suit.



Par conséquent, plusieurs causes sont au rendez-vous. Les changements climatiques intenses (les inondations) ont été causés par de fortes pluies, inondant ainsi plusieurs régions. Il n’y a pas qu’une cause naturelle, mais aussi une cause créer par les humains : la déforestation du pays. « Dans certains secteurs de la région de Malakand, plus de 70 % des forêts ont été détruites par une «mafia du bois» organisée et difficile à arrêter», explique Jamshed Ali, secrétaire général de la Sarhad Awami Forestry Ittehad, une organisation qui lutte pour la préservation des forêts. Puisque les forêts ne sont presque plus présentes au Pakistan, ils n’ont donc pas pu ralentir l’écoulement des eaux. Cela même accéléra la vitesse.

Au niveau économique, le Pakistan est très fragile et sa croissance peu réjouissante. La raison principale est que le pays est atteint d’une instabilité politique. Un conflit interne entre différents groupes islamiques, plusieurs attentats, en plus d’une crise économique perturbant ainsi le développement économique normal du pays. Le pays a donc eu beaucoup de difficulté à fournir les outils et des soldats aux pauvres sinistrés. Ils ont alors demandé de l’aide internationale, ce qui malencontreusement retarda l’aide aux citoyens pakistanais.




Les fortes précipitations ont rendu l’eau contaminée. Le gouvernement a mis en place par la suite un programme visant à limiter la répartition des maladies hygiéniques.  Ce sont tous des facteurs qui, selon moi, auraient pu être naturellement évités.

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